QUAND JE SUIS CONSIDERE(E) POUR CE QUE JE FAIS ET NON POUR CE QUE JE SUIS (2).

Shalom, la semaine dernière nous avons donné la définition de ce qu’être considéré pour ce qu’on fait et jeter le décor. Si vous ne l’avez pas lu vous pouvez le faire ici. Dans cette deuxième partie, je vais essayer de donner des pistes pour améliorer notre sensibilité à notre prochain que nous devons aimer comme nous - même. Le prochain selon le pasteur Mohamed Sanogo, c’est la personne qui est plus proche de nous.

L’homme est tri dimensionnel corps âme et esprit. Le corps peut te faire de bons plats, te rendre des services, l’âme peut comprendre tes émotions et t’apporter réconfort mais l’esprit peut recevoir la vision et t’apporter les éléments spirituels qu’il faut. Afin de pouvoir valoriser nos relations, il faut:

-APPELER JUSTE POUR PRENDRE DES NOUVELLES.

Il y’a des numéros qui nous font dire chaque fois qu’ils apparaissent sur notre téléphone, oooh qu’est-ce qu’il va me demander encore cette fois-ci ? Le nom qui apparaît est fortement lié à un intérêt qui ne donne pas envie de décrocher. Combien de personnes d’entre nous appellent leurs pasteurs, prophètes, responsables, père spirituel pour savoir simplement comment ils vont, sans expliquer le songe où un cafard nous a poursuivi, sans aborder le sujet de prière pour lequel il est censé être alerte comme s’il était à notre disposition.

Appeler souvent  juste pour prendre des nouvelles rendra la personne plus encline à répondre à nos sollicitations sans qu’on ait honte et sans qu’elle ne murmure.

-COMPRENDRE QUE LA PERSONNE VIT AUSSI COMME NOUS

On se sert d’une personne juste pour ce qu’il fait dans nos vies, on oublie que c’est une personne à part entière qui a une vie souvent même un conjoint, des besoins, des déceptions, des envies de changement, vacances et autres. Tu ne pourras pas combler ses besoins puisque tu n’es pas DIEU mais tu peux ne pas les ignorer selon tes capacités. Essayons d’être plus humain, en ne considérant pas les autres comme des robots.

Excusez-moi de vous choquer mais les serviteurs de DIEU (Pasteurs, Prophètes, intercesseurs) ne rompent pas le jeûne avec l’air ambiant ou même la prière, ils mangent des fruits, boivent ces jolis jus en carton qu’on s’offre au supermarché pour notre petit-déj… Ils ont aussi des enfants à scolariser avec tous les tralalas que cela occasionne (Tenue scolaire, frais de scolarité, les livres et cahiers), le pasteur ne se déplace pas à dos d’âne mais emprunte un véhicule ou prend sa voiture, il y’a du carburant dans l’air. Que toutes ces personnes que nous appelons papa et maman à longueur de journée ne le soient pas pour ce qu’ils font pour nous, mais acceptons les dans leur ensemble avec leurs besoins que nous pouvons contribuer à combler.

-DEMANDER DES AVIS ET CONSEILS

Cette rubrique s’adresse aux personnes en couple. On dit souvent que la femme suggère et l’homme décide. Faut-il encore qu’on lui demande son avis. La femme a été longtemps confinée et cantonnée dans la cuisine et aux tâches ménagères, mais avec sa douceur, sa tendresse, peut être une partenaire de décision efficace, il y’a plus de chances de réussir à deux, là où on échouait seul. Ne n’oublions pas que Deux valent mieux qu’un, car ensemble ils retirent un bon salaire. Homme, ne te contente pas seulement de ses bons plats ; de sa capacité à cirer les carreaux ; ou sa légendaire beauté ; La bible a parlé d’une aide et c’est à tous les niveaux. Dieu n’a pas dit je lui ferai une cuisinière, une fille de ménage ou une camarade…

Mets ta conjointe, fiancée… dans des conditions de créativité et elle te surprendra. La femme doit pouvoir se référer à son conjoint pour partager ses idées, ambitions... pour qu'il ne se sente pas utile seulement lorsqu'il s'agit de donner de l'argent.

Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, il s’agissait de donner des pistes de réflexions. La discussion peut se poursuivre dans les commentaires ou via Facebook. Médites sur le texte de l’image et comprends que prendre la personne dans son entièreté te permettra d’obtenir ce que tu attends d’elle et bien plus encore.

Que DIEU veille sur nous.