vendredi 29 janvier 2016

QUAND JE SUIS CONSIDERE(E) POUR CE QUE JE FAIS ET NON POUR CE QUE JE SUIS (1)


Shalom famille, c’est vrai que ça fait longtemps que je n’ai rien publié comme exhortation mais je publie des inspirations sur ma page officielle Facebook que je vous encourage à liker et à visiter, voici également mon compte Twitter. Vous pouvez également y envoyer vos sujets de prières inbox ou via mail.




Revenons à notre sujet de ce jour, quand je suis considéré(e) pour ce que je fais et non pour ce que je suis. J’ai choisi cette image qui m’inspire le calme pour nous emmener à la réflexion. Ce que je suis, c’est moi dans toute ma dimension, ce que je fais c'est une capacité de moi, une action empreinte de ma personne qui répond seulement à un besoin : le service demandé, et ce service est rendu de façon minimaliste à cause de ce qu’on estime que la personne ne mérite pas plus, ou juste par mimétisme. Il peut être rendu avec un bonus ce qui peut nous amener à nous retourner vers la personne chaque fois qu’on aura besoin de ce service car elle le fait si bien. Peu importe, mais ce qu’on demande à la personne ne sera qu’une infime partie d’elle, de ce qu’elle peut apporter. Heureusement ou malheureusement, on n’est pas tous des amis, tous des personnes qui s’aiment, tous des voisins chaleureux, des personnes charitables…

Pendant que tu penses avoir un ami à qui tu peux tout donner, lui recherche seulement son intérêt pendant qu’il est avec toi, il veut jouir de tes relations, de ta renommée, de ta libéralité… Pendant que tu penses avoir une amie, elle aime bien ton frigo très bien garni dans lequel elle peut souvent faire son marché, faire des courses avec toi parce que tu paieras certainement…Dans le cadre de la filiation spirituelle, Le fils demeure fidèle et obéissant au père en tout et apprend tout, mais le mercenaire ne recherche que la stratégie du père pour s’installer à son propre compte. Il y’a un risque, hériter la lèpre de Naaman comme Guéhazi.

Dans mon cas, plusieurs personnes me voient comme une ‘‘prieuse’’, je ne crois pas que ce terme existe mais je veux dire quelqu’un qui ne fait que prier pour les gens. Ils ne t’appellent que quand ils sont dans le pétrin, quand ils ont envie de savoir les nouvelles fraîches du ciel avec la phrase usuelle «  DIEU dit quoi pour moi ? Tu n’as pas un message pour moi là-bas ? En temps normal, je ne suis personne. Souvent d’autres ne me voient que comme une coursière, chaque échange se termine par un service à rendre. Mais et le jour où je serai dans l’incapacité de rendre le service souhaité la relation n’aura plus sa raison d’être? Et le jour où DIEU ne m’aura rien dit à leur sujet, car DIEU a aussi des temps de silence…

Notre relation avec DIEU n’échappe pas à cette expression assez « matérialiste » de l’amour. On aime bien Jehovah-Jiré, celui qui pourvoit... seulement aux besoins financiers. Mais et notre âme, notre foyer, notre travail, mieux notre vie  n'ont-ils pas aussi des besoins? DIEU n’est pas un banquier. Il est aussi l’Eternel des Armées, DIEU créateur, DIEU Guérisseur, l’Ancien des Jours… Combien de nous adorons DIEU pour ce qu’IL est et c’est tout ? On lui parle de tous nos problèmes, situations où on veut voir sa main, seulement sa main, pas entendre sa voix ou avoir son avis, sa main qui agit. DIEU n’est pas qu’une main, il est un être avec des sentiments, des émotions aussi. On a jamais vu une main se promener mais un corps qui a deux mains pas une seule, et la main répond aux ordres du cerveau.

Je veux nous inviter à nous remettre en cause sur la manière dont nous traitons DIEU, nos parents, nos amis, nos connaissances… et que nous arrivons à mettre des noms corrects sur la relation qui nous lient à eux en toute sincérité !

A vendredi prochain pour la suite si DIEU le veut.
#JKPOURFDD

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