LES FRUITS DE LA LANGUE

« C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps

C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie

La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ;

Quiconque l’aime en mangera les fruits »

Proverbes 18 v 20 à 21

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         Notre bouche a la possibilité de créer beaucoup de choses. Nous avons hérité de cette fonction créatrice car nous sommes créés à l’image de DIEU. DIEU n’a pas créé la terre à l’aide de plans architecturaux, mais seulement avec sa Parole, il a dit : « Que la lumière soit et la lumière fut ! ».  Nous avons un choix à faire entre la vie et la mort. Un choix qui engage et qui se veut responsable car nous en mangerons les fruits jusqu’à en être rassasié.

Sous un autre aspect, nous pouvons parler de malédictions et de bénédictions. La bible nous exhorte dans le livre de Jacques à ne pas utiliser la même bouche pour maudire et bénir car d’une même bouche ne peut sortir de l’eau douce et amère. Imaginons que nous ayons un récipient à couvercle que nous utilisons pour recueillir de l’eau à boire, et aussitôt le récipient vide, nous utilisons le même récipient pour  vidanger les toilettes et ainsi de suite. Nous allons surement tomber malade, une maladie spirituelle qui finira par nous emporter.

        De plus, notre bouche  peut nous rendre esclave, d’un péché, d’une personne, d’une situation... Une simple expression comme : « je n’ai pas la patience pour ce genre de chose », créera une impatience lorsque nous serons en face de ce genre de choses et cela deviendra une faiblesse pour nous.
     Comprenons ainsi l’importance de dire de bonnes paroles sur nous, nos enfants, sur notre entourage. On sera rassasié des fruits de la légèreté de son enfant qu’on aura traité de tête en l’air toute sa vie, la bêtise nous rassasiera demain quand aujourd’hui juste pour plaisanter, nous disons que nous sommes bêtes. Oui, l’avenir nous rassasiera de la méchanceté, celle qu’on a accepté devant tous parce qu’on ne voulait pas partager ce jour-là. Mais nous serons aussi rassasiés de bonheur, de joie, d’allégresse, de paix si nous le proclamons chaque jour.

        Pour conclure, « La prière fervente du juste à une grande efficacité », si nous voulons que nos prières soient efficaces, commençons par soigner notre haleine spirituelle pour ne pas mettre mal à l’aise notre interlocuteur : le Père.